Les produits miracles n'existent pas ! Qu'on se le dise !

Et que l'on ne tombe pas sous le charme des sirènes promettant la guérison

avec du citron, un du bicarbonate de soude ou du corrosol ou.....

Ceci étant posé, la façon de se nourrir influence très certainement notre santé.

Voici donc quelques pistes


Régimes & Cures diverses

La viande responsable  ?

Pour tout ce qui est régimes, cures, diètes etc... la prudence est de mise pendant la durée des traitements du cancer.

 

Mais en prévention ou par la suite, rien n'est à négliger.

 

S'il n'y a pas de produit miracle, on peut toutefois modifier sa façon de vivre et de s'alimenter. Si le cancer n'est pas qu'une affaire d'alimentation, cela ne peut néanmoins pas nuire ! Au contraire.

Faisons preuve de bon sens et ne mélangeons pas tout.

 

Ne jetons pas le bébé avec l'eau du bain. 

 

Qu'on se le dise : aucun régime ne peut se substituer à un traitement anticancéreux. Bon.

 

le Dr Bruno Raynard explique: "L'alimentation participe à réduire le risque de certains cancers. Il y a des facteurs nutritionnels protecteurs et d'autres à risques. Ces facteurs sont remis à jour régulièrement par un comité international, le World Cancer Research Fund,  et sont relayés en France par le réseau "Nacre".

 

On sait par exemple aujourd'hui que le tabac, l'alcool, le sel, la viande rouge et la charcuterie consommés de manière abusive favorisent certains cancers.

L'obésité est également un facteur de risque. Et la "malbouffe" qui favorise l'obésité entre donc aussi dans cette case du risque cancérigène.

 

A l'inverse, on sait aussi que "l'exercice physique, les fruits et les légumes sont des facteurs protecteurs", précise ce chef d'unité de diététique et de nutrition, à l'Institut Gustave Roussy de Villejuif

David Servan Schreiber et son "régime anti-cancer"

Parmi les conseils nutritionnels les plus connus, citons le "régime anticancer" du Dr David Servan Schreiber, médecin et docteur ès sciences français, chargé de cours à l'université de Lyon, et enseignant en tant que professeur de psychiatrie clinique à l'université de Pittsburgh (USA), lui-même atteint d'un cancer (glioblastome multiple).

Dans son livre "Anticancer : Prévenir et lutter grâce à nos défenses naturelles", il écrit qu' il est "impensable" de se passer du prodigieux arsenal de la médecine moderne, chimio et radiothérapies, etc. Mais il ajoute aussitôt qu'il est tout aussi "déraisonnable" de s'en contenter et d'occulter, comme le font trop de patrons de médecine, des centaines de recherches prouvant désormais de façon incontestable que l'essentiel de la bataille se joue sur le "terrain "

 

Dans cette "bataille" il apparaît comme absolument nécessaire d'avoir et préserver la sérénité intérieure, notamment à l’aide de la méditation [...] et surtout avoir un équilibre de vie qui réduise au maximum les sources de stress. 

L’activité physique et la nutrition quoiqu’essentielles, arrivent au second plan.

 

Le cancer est "à la mode" si je puis dire, dans la mesure où l'on assiste à une forte recrudescence de cette maladie qui en emporte chaque année un très grand nombre d'entre nous.

 Le terme "anticancer" est une expression qui veut seulement dire "qui aide à prévenir ou lutter contre le cancer" et non "qui guérit du cancer".

Cette précision étant formulée, que nous conseille le Dr David Servan-Schreiber ?

 

Voici, dans l'ordre, ses 7 conseils "anticancer" :

- 1 - Privilégier sa qualité de vie avant tout

- 2 - Laisser parler ses émotions

- 3 - Retrouver l'harmonie intérieure

- 4 - Choisir la bonne huile

Il est important de privilégier une alimentation riche en oméga 3, indique David Servan-Schreiber. Autrement dit : manger des poissons, préférer l’huile de colza ou de noix, des œufs ou des produits laitiers issus de la filière oméga 3 (c’est-à-dire dont les animaux ont consommé de l’herbe traditionnelle 

- 5 - Manger des aromates et des épices

Des études en laboratoires, ont montré des propriétés anti-tumorales au curcuma contre les cancers du foie, du poumon, de l’estomac... Cette épice « forcerait » les cellules cancéreuses à mourir. le poivre ou le gingembre permettent de favoriser énormément l'absorption du curcuma.

Attention toutefois, le curcuma semble ne pas être conseillé lors de certaines thérapies. 

- 6 - Limiter la consommation de certains sucres

réduire la consommation des sucres blancs, du pain blanc, des pommes de terre très cuites, des confitures, des boissons très sucrés... Et il recommande de privilégier : les céréales complètes, les patates douces, le quinoa, les haricots, les lentilles, le riz complet.

- 7 - Colorer son assiette

 

Prévenir le cancer par la nourriture  (Richard Béliveau)

Richard Béliveau est professeur de biochimie à l'Université du Québec à Montréal et directeur scientifique de la Chaire de recherche en prévention et traitement du cancer.

Il dirige un gros labo de cancérologie à l'hôpital Sainte Justine de Montréal.

Convaincu par ses propres expériences et par celles du Pr Campbell de l'université de Cornell, a massivement investi dans la voie diététique.

"Quand vous êtes minces, quand vous bougez beaucoup, quand vous ne fumez pas, quand vous mangez beaucoup de végétaux, vous créez dans vos tissus un environnement physiologique hostile à la sélection des cellules cancéreuses."

Quelques conseils, (qui rejoignent d'ailleurs ceux de David Servan Schreiber) :

  •  remplacer le pain blanc par du pain complet et les céréales raffinées par des céréales entières.
  •  Consommer du thé vert : il empêche les vaisseaux sanguins d'alimenter les tumeurs ;
  •  Le curcuma, bien connu de toutes les médecines antiques, est anti-inflammatoire, notamment mélangé au poivre, comme dans le curry ;
  •  Le champignon shitake stimule le système immunitaire ;
  •  Les mûres, framboises, fraises, myrtilles et autres fruits rouges stimulent l'apoptose des cellules (leur “suicide” quand les tissus sont reconstruits) ;
  • La menthe, le thym, la marjolaine, d'origan, le basilic, le romarin ont également de nombreuses vertus anticancer ;
  • Le soja fournit des hormones non cancérigènes aux femmes après la ménopause ;
  •  Les brocolis, le chou, l'ail, le chocolat noir, le vin rouge.... ajoutée à celle des vitamines (en particulier C et A) et des sels minéraux (magnésium, selenium...)... 
  • Les poissons gras et graines de lin qui contiennent des oméga 3

La liste des « alicaments anti-cancer » est magnifiquement longue, qu'attendons-nous pour l'adopter ?

 

N'oublions pas l'huile d'olive (régime "crétois") vierge 1ère pression à froid qui contient de l’oléocanthal (c'est lui qui lui donne son goût légèrement poivré) qui présente des propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires. ) 

Et le sucre ?

Nous connaissons aujourd’hui les impacts négatifs du sucre, notamment sur la prise de poids, la carie dentaire et les maladies cardiovasculaires, mais il semblerait aussi que le cancer se nourrisse de sucre

Des chercheurs américains confirment que plus une alimentation est riche en sucre, plus les risques de cancers et de métastases sont élevés.

Voir L'effet Warburg

Et Le "traitement" métabolique

Le protocole  de prévention active contre le cancer de André GERNEZ

En 1967 les résultats des travaux du Dr André GERNEZ révolutionnant les principes fondamentaux de la biologie, et provoque l’enthousiasme dans les plus hautes instances médicales françaises et internationales. 

 

Il préconise dès l'âge de 40 ans la restriction alimentaire avec un jeûne intermittant (1 repas sur deux) avec réduction des sucres, du sel et des matières grasses d’origine animale pour mettre l’organisme en acidose + supplémentation en vitamines et minéraux.

Le but est de rompre les conditions favorisant le développement d’un micro-cancer, pour lui interdire d’atteindre la masse qui le transforme en cancer irréversible, et redonner à ces cellules anormales leur destin normal qui est l’extinction.

Voir Gernez : objectif et protocole phase 1 et 2 

 

Ce "protocole" manque toutefois de preuves scientifiques de sa validité, du fait notamment de la non divulgation par les autorités des résultats de l’étude INSERM de 1971 conduite par le Dr Jean-Claude GAK, au sein du service de toxicologie du Pr Truhaut.

Bien que les autorités françaises n’aient jamais donné suite aux diverses sollicitations de rendre publics les résultats de cette expérimentation, l’Institut National Américain du Cancer a quand même officialisé la théorie du Dr Gernez (cf. Herald Tribune 30 septembre 1987, New York City Tribune – 8 juillet 1987).

Le régime cétogène

Comme nous l'avons dit plus haut, aucun mode d’alimentation n’agit de façon "ciblée" – pas plus qu'une chimiothérapie – et fiable "contre" les cellules cancéreuses.

Et on ne peut affamer les tumeurs qu’en laboratoire – c’est impossible chez les patients.

Mais ce mode d’alimentation spécifique, appelé "régime cétogène", permet réellement d’aider les malades du cancer et d’accompagner leurs traitements médicaux. 

Malheureusement, cette façon de s'alimenter est encore peu connue, voire franchement méconnue.

Elle peut néanmoins soutenir le processus de récupération d’un organisme atteint par un cancer, souvent caractérisé par l’inflammation et une forte résistance à l’insuline.

Le régime cétogène est un mode d’alimentation isocalorique très riche en matières grasses (env. 80 % des calories consommées chaque jour sont issus de lipides) et très pauvre en glucides (20 à 40 g par jour selon le seuil de tolérance de chacun), qui permet à l’organisme de modifier son métabolisme sans être pour autant affamé. Ce régime se caractérise par l’apparition de corps appelés « cétones » dans le sang et les urines. Le foie produit des cétones à partir des matières grasses à chaque fois que l’organisme a jeûné durant plus d’une journée, ou qu’il a absorbé une quantité suffisante de calories issues de matières grasses sans que celles-ci ne soient accompagnées de glucides. Parmi les cétones, on compte l’acide acétylacétique, l’acétone (que l’on élimine en expirant et qui produit une odeur « fruitée » lorsqu’une personne se trouve soudain en forte cétose), et l’acide bêta-hydroxybutyrique. Chimiquement parlant, ce dernier n’est pas une cétone, mais sur le plan physiologique, il est assimilé aux cétones car il apparait partout où il y a production d’acide acétylacétique.

 

En quoi les personnes atteintes de cancer peuvent-elles bénéficier de ce régime ?

Les acides gras sont le fournisseur d’énergie idéal pour toutes les cellules de notre corps hormis celles du cerveau. Les malades du cancer ont besoin de quantités particulièrement importantes de matières grasses pour préserver leur masse musculaire et conserver suffisamment de force physique. En effet, le cancer modifie le métabolisme de telle façon que les muscles réagissent moins bien au signal de l’insuline. À l’instar des diabétiques, les malades du cancer deviennent ainsi insulinorésistants, ce qui a pour conséquence d’amoindrir de plus en plus la capacité de leurs muscles à exploiter le sucre comme source d’énergie. Lorsque leurs cellules manquent de sucre et ne disposent pas, en compensation, de suffisamment d’acides gras, les personnes s’affaiblissent et s’épuisent vite. Cette situation, les malades du cancer sont malheureusement nombreux à la connaitre. Contrairement au sucre, les acides gras peuvent pénétrer dans les cellules sans être dépendants de l’insuline. Et lorsque l’on met suffisamment de matières grasses à disposition d’un organisme, comme c’est le cas dans le cadre d’un régime pauvre en glucides et riche en matières grasses ou d’un régime cétogène, les muscles retrouvent de l’énergie – y compris en cas d’insulinorésistance avérée. Tous les sportifs d’endurance connaissent ce phénomène : c’est le mode « brûlage de graisses » qui permet de courir un marathon sans être obligé d’absorber en permanence des aliments très riches en sucre.

 

 

Qu’en est-il des cellules cancéreuses ?

Les recherches menées jusqu’à présent indiquent que la croissance des cellules cancéreuses  nécessite de très grandes quantités de sucre. Ces cellules ne peuvent exploiter efficacement ni les matières grasses, ni les cétones : ces dernières bloquent leur croissance. Et lorsque, comme c’est souvent le cas pour les cellules cancéreuses, leurs mitochondries sont endommagées, elles ne peuvent pas non plus exploiter les cétones pour produire de l’énergie

 

Autres "cures"

Le régime Seignalet

Le régime Seignalet - qui est aussi qualifié de régime hypotoxique - a été défini pour lutter contre un tel encrassage.

Le Dr Seignalet a récapitulé dans un tableau les (bons) résultats obtenus pour les maladies d'encrassage 

 L'alimentation hypotoxique est une méthode de soin.

Elle vise à traiter des maladies chroniques et à maintenir notre corps en bonne santé.

Sans lait   Sans gluten  Cuisson douce

 

 

Cure de BREUSS

Cure de BREUSS  (jeûne 42 jours) d'après DOGNA

Seulement si l’on n’est pas trop amaigri !!!

1. Mélange Breuss (activateur rénal) : 3 premières semaines – préparation en ampoules (Source Claire)

 

2. Jus de légumes Breuss : betteraves rouges 300g, carottes 100g, céleri racines 100g, radis noir 30g, petite pomme de terre = 3/4 de litre à 1 litre par jour avec extracteur de jus de préférence au fur et à mesure. Existe en diététique (jus Biotta pasteurisé) - mais il est beaucoup mieux de faire la préparation soi-même, au fur et à mesure, en utilisant éventuellement les flacons à couvercle à vide Foody Food 

Cyre  GERSON-KELLEY

CURE GERSON-KELLEY d'après DOGNA

(Ce n'est pas un jeûne)

  1. Cure multi-enzymes : 9 à 12 verres par jour de JUS FRAIS alternés de fruits, de pomme-carotte et de légumes variés - nécessité d’un extracteur de jus – voir Astralair 
  2. Autolyse tumorale :  Remplacer le sel par du POTASSIUM sous la forme du complexe KALI'CLAIRE (gluconate, phosphate, acétate)  – 2 cuil. à café de la solution préparée à ajouter   à chaque jus frais – voir Source Claire 
  3. - SOLUTION DE LUGOL demi forte (en pharmacie) – 5 fois  3 gouttes par jour –
  4. Elimination massive des cellules mortes – Régénération du foie : Effectuer 2 à 5 LAVEMENTS AU CAFE par jour, à garder 15 mn (indispensable)
  5. Régime alimentaire : Supprimer absolument toute viande, tous produits laitiers, huiles et graisses, le soja, le sel.
  6. Soutien du pancréas : 4 gélules de CREON à 25000 IU par jour (avant 3 repas et au coucher) - en pharmacie.

 Cure standard de 4 mois au départ

 

Mais qui est donc Michel DOGNA ? un naturopathe holistique efficace ou un pseudo gourou ? 

 

 

MICHEL DOGNA, né en 1940, ancien ingénieur chimiste, Heilpraktiker de l’Université de Saarbrück et naturothérapeute, a enseigné pendant 10 ans la naturopathie holistique au sein de l’ Institut ISSA, qu’ il avait fondé en 1984. Il est le créateur de la société Source Claire qui promotionne, depuis 1994, une gamme de produits de santé naturelle bien connus.

 

A VOUS DE JUGER

Le Jeûne

Lors de traitements contre le cancer, certains patients disent avoir été soulagés par un jeûne court. 

Mais attention, le risque majeur et réel d'une telle pratique est la DENUTRITION

Mais une chose est sûre : d'abord et avant tout renouer un lien d'amour avec soi-même !

Le psychanalyste québécois, Guy Corneau, formé à l’Institut Carl Gustav Jung de Zurich, lui-même survivant d'un cancer de stade IV pendant 10 ans, pense que pour accéder à nos capacités de réparations intérieures, il nous faut commencer par renouer un lien d’amour et de joie avec nous-mêmes.

 

"La maladie parle de toutes sortes de choses, de nos zones de fragilités personnelles certes, mais aussi de notre environnement, de nos lignées familiales et de la relation que nous entretenons avec tout ça. [...] L’environnement soignant est absolument nécessaire pour stimuler nos mécanismes d’auto-réparation, mais il est important de prendre conscience que ces mécanismes viennent de l’intérieur."

 

Il a élaboré et mis gratuitement à la disposition de tout un chacun, un exercice de visualisation créatrice  -que j'utilise moi-même- "Dialogue avec les cellules" .

 

Mort le 5 janvier 2017 d'une cardiomyopathie fulminante, il travaillait sur un nouveau livre intitulé "Mieux s’aimer pour aimer mieux.


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livret "les reflexes anticancer au quotidien" de David Servan-Schreiber.
livret-reflexes-anticancer-au-quotidien.
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Exemple d'un Menu d'automne - "régime SEIGNALET" hypotoxique
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